Mise en scène par Christophe Daci
2020

Distribution:
Maxime Canat
Joseph Dekkers
Souri Dekkers
Gabriel Greffier
Sevan Krimian
Loïc Renaudier
Léna Soulié





Musique originale: Etienne Dos-Santos
Création lumière: Martin Protais
Création graphique de l’affiche: Agnès Cappadoro
Décor & Costumes: Christophe Daci
Entre rire jaune et larme, au coeur du monde bourgeois et ouvrier, cette pièce nous plonge dans une Allemagne rongée par la peur depuis l’avènement d’Hitler au pouvoir.
Écrite entre 1935 et 1938, Bertolt Brecht, avec la collaboration de Margarete Steffin, s’inspire directement de témoignages oculaires et de coupures de presse pour nous dépeindre l’enracinement profond du régime nazi et les répercussions sur toutes les sphères de la société allemande.
De nos jours, ce texte résonne comme un cris d’alerte face à toutes formes d’endoctrinement ou de régime politique ayant pour fondement une idéologie basée sur la discrimination ou la suprématie.
Chef opérateur: Grégory Roulier
Compositeur: Etienne Dos-Santos
Montage: Marine Prost
Réalisation: Christophe Daci
Autour de la musique du spectacle: Etienne Dos-Santos, compositeur de musique de film et de spectacle vivant, a composé la musique de scène du spectacle Grand’Peur et misère du IIIe Reich. Il collabore depuis de nombreuses années avec Christophe Daci, notamment sur la bande originale de son film Luis et les autres .
« J’ai composé trois motifs musicaux pour habiller les interscènes qui se déclinent différemment tel un fil rouge tout au long du spectacle. Le but étant de retranscrire au mieux la montée insidieuse du nazisme et le lent processus qui mena au pire en colorant les harmonies de manière à retranscrire l’état d’esprit général de la pièce. Les influences musicales sont davantage axées sur des procédés formels qu’on retrouve dans la musique classique et la musique de film (lamento, thème et variations, répétition, leitmotivs…). Quant au langage musical, on y retrouve les ingrédients qui permettent de suggérer la peur, la parole asphyxiée, l’oppression, c’est-à-dire des modes plutôt mineurs, des dissonances, des modulations inattendues et des timbres intemporels tels que le violon, le piano, l’orgue, la trompette ou encore le bugle »
Etienne Dos-Santos
Remerciement à Andrea Capurso, Julien Garcia, Delphine Maarek, Christiana Lautric, et Souri Dekkers pour leur bienveillance et leur soutien durant la création de ce projet. Merci à Grégory Roulier et Étienne Dos-Santos, c’est toujours un immense plaisir de travailler à vos côtés. Merci également à l’équipe du Théâtre du Gouvernail (Paris 19) pour son accueil chaleureux et son accompagnement durant le processus de production.